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Le cacao, l’autre culture qui grignote la forêt
Actualités

Le cacao, l’autre culture qui grignote la forêt

Il n’empêche, plus que la disparition du cacao, le danger immédiat est celui de sa surproduction. Et pour cause, la surface consacrée à cette culture a plus que doublé depuis les années 1970, passant de 4 millions d’hectares à 10 millions aujourd’hui sur la planète, rappelle l’Iddri dans une étude cosignée par les deux chercheurs et publiée ce mardi, à l’occasion de la Journée mondiale du chocolat. Cet étalement n’est pas sans rappeler le fort développement de la culture de soja au Brésil ou celle de l’huile de palme en Indonésie et en Malaisie, qui se font au détriment de la région de savane du Cerrado pour la première, et des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est pour la seconde.

« Si elle est moins dans le collimateur des ONG environnementales, la culture du cacao est aussi un facteur important de déforestation, explique Frédéric Amiel. Sur les 6 millions d’hectares gagnés depuis 1970, 2 à 3 millions l’ont été au détriment de la forêt. » Cette fois-ci, l’Afrique de l’ouest est la première impactée. C’est là que sont les principaux pays producteurs de cacao. Le Nigeria, le Cameroun, mais surtout la Côte d’Ivoire et le Ghana, qui représentent à eux deux 60 % de la production mondiale.

L’appel de la « rente forêt »

Frédéric Amiel et Yann Laurans parlent de la « rente forêt », qui incite à migrer la production lorsque les rendements des plantations existantes s’estompent. « Les forêts ont un double avantage, explique Frédéric Amiel. A l’état naturel, elles sont revêtues d’un humus (l’ensemble matières organiques en décomposition) très fertile. A cela s’ajoute l’agriculture sur brûlis (le défrichement par le feu). Elle permet de dégrader la biomasse aérienne – les branches, les buissons, les troncs…- et ainsi de rajouter encore de la matière organique au sol. » De quoi promettre aux producteurs de cacao de très bonnes récoltes les premières années, « avant que la monoculture, le manque d’entretien des sols, l’utilisation de pesticides viennent à nouveau faire baisser la productivité », ajoute Frédéric Amiel..

Voilà comment la culture du cacao s’est peu à peu répandue [« et pas seulement déplacé », insiste Yann Laurans] de l’est vers l’ouest en Côte d’Ivoire et inversement au Ghana. L’Iddri craint aujourd’hui l’avènement d'un nouveau cycle du cacao avec l’arrivée sur le marché de nouveaux pays producteurs, notamment le Gabon et le Congo-Brazaville, en Afrique Centrale. De quoi menacer de nouveaux massifs forestiers tropicaux.

Une prise de conscience tardive ?

La prise de conscience de la filière « chocolat » de cet enjeu « déforestation » a été tardive. « Nous nous sommes sans doute plus d’abord axés sur des questions sociales et notamment, au début des années 2000, sur le travail des enfants, l’un des problèmes majeurs de la culture du cacao », raconte Florence Pradier, secrétaire générale du Syndicat du Chocolat, qui regroupe une centaine d’entreprises qui produisent et commercialisent du chocolat.

Il aura fallu attendre le 16 mars 2017 et une réunion organisée par le Prince de Galles pour obtenir un engagement des principaux acteurs mondiaux du cacao et du chocolat à agir pour mettre fin à la déforestation et à la dégradation des forêts dans la chaîne d’approvisionnement mondiale. « Tout de même, la filière ne partait de zéro non plus, précise Florence Pradier. Plusieurs entreprises avaient déjà adopté, parfois depuis longtemps, des programmes de durabilité. »

Le sujet est complexe, dit la secrétaire générale du Syndicat du chocolat. « Pour éviter l’extension des cultures, il ne suffit pas de s’engager dans la protection et la restauration des forêts, précise-t-elle. Il faut aussi se préoccuper de la rémunération des producteurs et de l’amélioration de la productivité des plantations. »

Des labels et engagements d’entreprises qui ont leur limite

C’est tout l’objet de la nouvelle étude de l’Iddri : passer au crible les différentes stratégies jusque-là mises en place par la filière cacao. Des labels bio à ceux du commerce équitable, en passant par les engagements volontaires des entreprises. « Ils présentent tous des résultats intéressants, mais aucune de ces initiatives ne parvient à prendre le problème dans sa totalité, constate Frédéric Amiel. Les labels bio vont par exemple être très en pointe sur les critères environnementaux et oublier ceux sociaux. C’est l’inverse pour les labels de commerce équitable. »

Et les engagements volontaires des entreprises ? « Ils sont presque exclusivement basés sur l’amélioration de la productivité, faisant le pari qu’une plus grande production à l’hectare permet non seulement d’améliorer les revenus des producteurs, mais aussi d’éviter que ceux-ci n’augmentent les surfaces de leurs exploitations, répond Frédéric Amiel. Or, de nombreux travaux scientifiques montrent le peu d’efficacité de l’intensification agricole pour la protection de la biodiversité. »

Interroger aussi notre demande en chocolat

Apparaît alors une critique générale de l’Iddri : trop souvent, les labels et engagements volontaires des entreprises se focalisent sur les parcelles des producteurs avec lesquels ils travaillent, sans se préoccuper de ce qui se passe autour. « Néanmoins, l’extension de la culture du cacao n’est pas toujours le fait d’un producteur déjà installé qui décide d’étendre ses terres, explique Frédéric Amiel. Souvent, elle est le fait de nouveaux agriculteurs qui se lance dans cette production. Ce fut beaucoup le cas en Côte d’Ivoire. On a fait venir des travailleurs du nord du pays - miné par le manque de travail agricole – dans le bassin de production du cacao, en leur accordant de nouvelles concessions. »

L’Iddri appelle donc la filière cacao à prendre aussi en considération ces enjeux plus globaux. Cela passe par une plus juste rémunération des producteurs et une meilleure traçabilité du cacao pour s’assurer qu’il soit « zéro déforestation ». « Il est aussi urgent de se préoccuper de notre demande en cacao [et donc notre consommation de chocolat !] et de la maintenir à un niveau supportable pour les écosystèmes actuels de production, ajoute Frédéric Amiel. A ce jour, la logique est de partir de la demande pour calibrer ensuite la production. Il faut faire l’inverse. »


Source : 20 minutes
Crédit : CRISTINA ALDEHUELA / AFP

Les cabosses d'un cacaoyer à Mampong, dans l'Est du Ghana, le 14 juin 2019. La Côte d'Ivoire et le Ghana représentent à eux-deux 60% de la production mondiale de cacao.

Le cacao, l’autre culture qui grignote la forêt Actualités

Le cacao, l’autre culture qui grignote la forêt

Il n’empêche, plus que la disparition du cacao, le danger immédiat est celui de sa surproduction. Et pour cause, la surface consacrée à cette culture a plus que doublé depuis les années 1970, passant de 4 millions d’hectares à 10 millions aujourd’hui sur la planète, rappelle l’Iddri dans une étude cosignée par les deux chercheurs et publiée ce mardi, à l’occasion de la Journée mondiale du chocolat. Cet étalement n’est pas sans rappeler le fort développement de la culture de soja au Brésil ou celle de l’huile de palme en Indonésie et en Malaisie, qui se font au détriment de la région de savane du Cerrado pour la première, et des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est pour la seconde.

« Si elle est moins dans le collimateur des ONG environnementales, la culture du cacao est aussi un facteur important de déforestation, explique Frédéric Amiel. Sur les 6 millions d’hectares gagnés depuis 1970, 2 à 3 millions l’ont été au détriment de la forêt. » Cette fois-ci, l’Afrique de l’ouest est la première impactée. C’est là que sont les principaux pays producteurs de cacao. Le Nigeria, le Cameroun, mais surtout la Côte d’Ivoire et le Ghana, qui représentent à eux deux 60 % de la production mondiale.

L’appel de la « rente forêt »

Frédéric Amiel et Yann Laurans parlent de la « rente forêt », qui incite à migrer la production lorsque les rendements des plantations existantes s’estompent. « Les forêts ont un double avantage, explique Frédéric Amiel. A l’état naturel, elles sont revêtues d’un humus (l’ensemble matières organiques en décomposition) très fertile. A cela s’ajoute l’agriculture sur brûlis (le défrichement par le feu). Elle permet de dégrader la biomasse aérienne – les branches, les buissons, les troncs…- et ainsi de rajouter encore de la matière organique au sol. » De quoi promettre aux producteurs de cacao de très bonnes récoltes les premières années, « avant que la monoculture, le manque d’entretien des sols, l’utilisation de pesticides viennent à nouveau faire baisser la productivité », ajoute Frédéric Amiel..

Voilà comment la culture du cacao s’est peu à peu répandue [« et pas seulement déplacé », insiste Yann Laurans] de l’est vers l’ouest en Côte d’Ivoire et inversement au Ghana. L’Iddri craint aujourd’hui l’avènement d'un nouveau cycle du cacao avec l’arrivée sur le marché de nouveaux pays producteurs, notamment le Gabon et le Congo-Brazaville, en Afrique Centrale. De quoi menacer de nouveaux massifs forestiers tropicaux.

Une prise de conscience tardive ?

La prise de conscience de la filière « chocolat » de cet enjeu « déforestation » a été tardive. « Nous nous sommes sans doute plus d’abord axés sur des questions sociales et notamment, au début des années 2000, sur le travail des enfants, l’un des problèmes majeurs de la culture du cacao », raconte Florence Pradier, secrétaire générale du Syndicat du Chocolat, qui regroupe une centaine d’entreprises qui produisent et commercialisent du chocolat.

Il aura fallu attendre le 16 mars 2017 et une réunion organisée par le Prince de Galles pour obtenir un engagement des principaux acteurs mondiaux du cacao et du chocolat à agir pour mettre fin à la déforestation et à la dégradation des forêts dans la chaîne d’approvisionnement mondiale. « Tout de même, la filière ne partait de zéro non plus, précise Florence Pradier. Plusieurs entreprises avaient déjà adopté, parfois depuis longtemps, des programmes de durabilité. »

Le sujet est complexe, dit la secrétaire générale du Syndicat du chocolat. « Pour éviter l’extension des cultures, il ne suffit pas de s’engager dans la protection et la restauration des forêts, précise-t-elle. Il faut aussi se préoccuper de la rémunération des producteurs et de l’amélioration de la productivité des plantations. »

Des labels et engagements d’entreprises qui ont leur limite

C’est tout l’objet de la nouvelle étude de l’Iddri : passer au crible les différentes stratégies jusque-là mises en place par la filière cacao. Des labels bio à ceux du commerce équitable, en passant par les engagements volontaires des entreprises. « Ils présentent tous des résultats intéressants, mais aucune de ces initiatives ne parvient à prendre le problème dans sa totalité, constate Frédéric Amiel. Les labels bio vont par exemple être très en pointe sur les critères environnementaux et oublier ceux sociaux. C’est l’inverse pour les labels de commerce équitable. »

Et les engagements volontaires des entreprises ? « Ils sont presque exclusivement basés sur l’amélioration de la productivité, faisant le pari qu’une plus grande production à l’hectare permet non seulement d’améliorer les revenus des producteurs, mais aussi d’éviter que ceux-ci n’augmentent les surfaces de leurs exploitations, répond Frédéric Amiel. Or, de nombreux travaux scientifiques montrent le peu d’efficacité de l’intensification agricole pour la protection de la biodiversité. »

Interroger aussi notre demande en chocolat

Apparaît alors une critique générale de l’Iddri : trop souvent, les labels et engagements volontaires des entreprises se focalisent sur les parcelles des producteurs avec lesquels ils travaillent, sans se préoccuper de ce qui se passe autour. « Néanmoins, l’extension de la culture du cacao n’est pas toujours le fait d’un producteur déjà installé qui décide d’étendre ses terres, explique Frédéric Amiel. Souvent, elle est le fait de nouveaux agriculteurs qui se lance dans cette production. Ce fut beaucoup le cas en Côte d’Ivoire. On a fait venir des travailleurs du nord du pays - miné par le manque de travail agricole – dans le bassin de production du cacao, en leur accordant de nouvelles concessions. »

L’Iddri appelle donc la filière cacao à prendre aussi en considération ces enjeux plus globaux. Cela passe par une plus juste rémunération des producteurs et une meilleure traçabilité du cacao pour s’assurer qu’il soit « zéro déforestation ». « Il est aussi urgent de se préoccuper de notre demande en cacao [et donc notre consommation de chocolat !] et de la maintenir à un niveau supportable pour les écosystèmes actuels de production, ajoute Frédéric Amiel. A ce jour, la logique est de partir de la demande pour calibrer ensuite la production. Il faut faire l’inverse. »


Source : 20 minutes
Crédit : CRISTINA ALDEHUELA / AFP

Les cabosses d'un cacaoyer à Mampong, dans l'Est du Ghana, le 14 juin 2019. La Côte d'Ivoire et le Ghana représentent à eux-deux 60% de la production mondiale de cacao.

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

11 - Aude

Le 27 décembre 

ATELIER 
"FABRIQUE TA CITÉ !"

Les vendredis après-midi pendant les vacances scolaires, petits et grands bâtisseurs pourront s’essayer à la construction d’une ville romaine avec différents jeux d’architecture : des LEGO®, des KAPLA® et d’autres merveilles encore. Notre équipe vous accompagnera dans cette aventure à partager en famille. Venez redonner vie à notre cité disparue !

EPCC Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


Jusqu'au 5 janvier 2025

EXPOSITION
"ESCALE EN MÉDITERRANÉE ROMAINE – LES PORTS ANTIQUES DE NARBONNE"

À travers plus de 150 objets, cette exposition met en valeur les principaux sites du système portuaire narbonnais, inscrit le port de Narbo Martius dans le réseau des ports de commerce romains de Méditerranée occidentale, et détaille ses activités et métiers. Cette exposition place le public dans un rôle d'archéologue et lui fait vivre une expérience sensorielle unique.

EPCC Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


2B - Haute-Corse

Jusqu’au 21 décembre 

EXPOSITION
"CORSICA RUMANA, UNE ÎLE MÉDITERRANÉENNE À L’ÉPOQUE ROMAINE"

La problématique de cette grande exposition est de démontrer comment l’espace insulaire et sa population ont été intégrés dans la sphère d’influence romaine entre le IIe siècle avant J.-C. et le IIIe siècle après J.-C. A travers près de 600 objets et documents – pour la plupart inédits – c’est à un véritable voyage sur les traces de la romanité de l’île que les visiteurs sont conviés.

Musée de Bastia
Place du donjon
La Citadelle
20200 Bastia
04 95 31 09 12
https://musee.bastia.corsica


21 - Côte d'Or

Jusqu'au 5 janvier 2025

EXPOSITION 
"OCÉAN, ICI COMMENCE LA VIE"

Une exposition fascinante, captivante pour explorer, observer, découvrir, admirer, comprendre, agir… et prendre conscience de l'importance cruciale de l'océan dans l'équilibre de notre planète.

Le Jardin de l'Arquebuse
1 avenue Albert 1er & 14 rue Jehan de Marville 
21000 Dijon
03 80 48 82 00
www.ma-nature.dijon.fr


25 - Doubs

Jusqu'au 9 mars 2025

EXPOSITION 
"À L'AFFÛT"

À travers son art, le photographe animalier et grand voyageur, exprime ses rêves, ses émotions et ses rencontres en captant l'instant, celui de l’animal au cœur de son environnement. 

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


26 - Drôme

Jusqu'au 31 janvier 2025

ACTIVITE 3-11 ANS
LA FERME AUX CROCODILES

Le Père Noël est passé chez les crocos… et il est joueur ! Le Père Noël a caché 6 paquets cadeaux dans notre Réserve Tropicale. Les enfants doivent les retrouver et deviner à quel animal appartient chaque cadeau. Des indices et un plan les aideront à mener à bien cette mission !

La Ferme aux Crocodiles
395 allée de Beauplan
26700 Pierrelatte
04 75 04 47 42
www.lafermeauxcrocodiles.com


Du 21 décembre au 5 janvier

ANIMATIONS GRATUITES
LA FERME AUX CROCODILES

10h30 : RDV animalier avec les oiseaux - 11h30 : RDV animalier avec les tortues géantes - 12h00 : Documentaires à l'amphithéatre - 14h00 : RDV animalier avec les iguanes - 15h00 : tout sur le crocodile - 16h00 RDV animalier avec les oiseaux. Contes du Baobab du 21 au 23 décembre. Rencontre avec la mascotte le 24 décembre.

La Ferme aux Crocodiles
395 allée de Beauplan
26700 Pierrelatte
04 75 04 47 42
www.lafermeauxcrocodiles.com


34 - Hérault

Jusqu'au 9 mars 2025

EXPOSITION
"TISSER L'IMAGINAIRE"

Construite en partenariat avec le Mobilier national, l’exposition explore la notion d’Imaginaires dans l’art de la tapisserie. Récit d’aventures imaginaires transposées, illustration de contes et de fables, exploration de sentiments, de visions de l’esprit, représentations d’ailleurs imaginés ou rêvés, l’exposition montre les différentes formes que peut prendre l’imaginaire selon les artistes, les époques.

Musée de Lodève
Square George Auric
34700 Lodève
04 67 88 86 10
www.museedelodeve.fr


37 - Indre et Loire

Jusqu'au 5 janvier

"NOEL AU PAYS DES CHÂTEAUX, CHENONCEAU, UN NOËL DE PORCELAINE"

En partenariat avec la maison Bernadaud, le Château de Chenonceau propose une visite autour de la spécialité de cette famille depuis 5 générations : la porcelaine de Limoges. Découvrez l'association de deux savoirs-faire : la porcelaine et l’art de la table d’un côté et les compositions florales de l’Atelier floral du Château de Chenonceau de l’autre.

Château de Chenonceau
37150 Chenonceaux
02 47 23 44 06
www.chenonceau.com


38 - Isère

Jusqu'au 30 mars 2025

EXPOSITION
"ARCABAS, L’ÉTOFFE HAUTE EN COULEUR"

Outre les toiles de jute et l’impression sur soie que l’on retrouve dans l’église de Saint-Hugues, l’exposition présente des objets textiles conçus par Arcabas. Dans son œuvre picturale dont certains tableaux sont également présentés, les motifs des costumes, les drapés témoignent d’une recherche plastique constante.

Musée arcabas en Chartreuse
Eglise de Saint-Hugues
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
04 76 88 65 01
https://musees.isere.fr


42 - Loire

Jusqu'au 5 janvier 2025

EXPOSITION 
"POUPÉE N’EST PAS JOUER" 

L’exposition est consacrée aux différentes fonctions que peut prendre la poupée dans notre société quand elle n’est plus un simple jouet destiné aux enfants. Elle devient alors support de réflexion et d’analyse sur des phénomènes d’ordre historique, anthropologique, médical, social ou artistique...

Musée d’Allard
13 boulevard de la Préfecture
42600 Montbrison
04 77 96 39 15
www.facebook.com/museeallard


63 - Puy de Dôme

Les 21 & 28 décembre 

STAGE
"CABINET DE CURIOSITÉ"

Participe à un atelier créatif pour réaliser des miniatures inspirées des richesses de notre territoire. Les miniatures réalisées seront intégrées à une exposition collective qui prendra la forme d’un cabinet de curiosités sous cloche. Ce cabinet sera par la suite exposé temporairement au musée Mandet. De 7 à 11 ans le 21 décembre, en famille le 28 décembre.

Musée Mandet 
14 rue de l’hôtel de Ville 
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/musees


Jusqu'au 23 février 2025

EXPOSITIONS
"DOUBLE PARADISO"

L'exposition Double Paradiso a ouvert ses portes. Du jardin des délices à la forêt du Petit chaperon rouge, embarquez pour un voyage imaginaire qui vous mènera dans l'univers captivant de Matteo CIbic, talentueux designer italien. Ses créations hybrides et humoristiques viendront ponctuer votre découverte de l'exposition présentée simultanément au musée Mandet et au Musée régional d'Auvergne.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville - 63200 Riom
Musée régional d’Auvergne
10 bis rue Delille - 63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/musees


67 - Bas-Rhin

Jusqu'au 5 janvier 2025

EXPOSITION MUSÉE LALIQUE
"HAPPY CRISTAL"

Happy Cristal revient chaque mois de décembre pour célébrer les fêtes de fin d’année au musée Lalique. C’est l’occasion, au travers de cette exposition-évènement, de mettre en avant les créations récentes de la cristallerie et de les faire vivre dans des mises en scène qui invitent au rêve, à l’évasion.

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


68 - Haut-Rhin

Jusqu'au 30 décembre

MINI-EXPOSITION
“MARTINE, UNE PETITE AMIE DE 70 ANS”

Martine en a bercé des générations de petites lectrices depuis sa premièreaventure en 1954 ! Plus de 120 millions de livres vendus en langue française, 50millions en langues étrangères ! Les textes de Gilbert Delahaye, superbementillustrés par Marcel Marlier, ont rendu Martine la plus populaire des héroïnes denotre enfance. 

La Nef des Jouets
12 rue Jean Jaurès
68360 Soultz
03 89 74 30 92
www.ville-soultz.fr


Jusqu'au 30 décembre

EXPOSITION
"IL Y A 50 ANS : LES PREMIERS PLAYMOBIL®"

Les collectionneurs Frédéric Roy et Eddy Barrois présentent plusieurs dioramas sur des thèmes divers : l’espace, le Moyen-Age, les travaux publics, le Far-West, le cirque, les pompiers. Exposition de plus de 800 références et d’une trentaine de prototypes de 1974  à la fin des années 1980. Ouvert tous les jours sauf les mardis, de 14 h à 18 h.

La Nef des Jouets
12 rue Jean Jaurès
68360 Soultz
03 89 74 30 92
www.ville-soultz.fr


71 - Saône et Loire

Jusqu'au 24 décembre

EXPOSITION
"LE CHAROLAIS, UN PAYSAGE DE BOCAGE"

Installée au dernier étage de la Maison du Charolais, cette exposition retrace l'histoire du bocage charolais, sa composition, son rôle et les enjeux de sa préservation pour la faune et la flore, ainsi que pour les habitants de ce beau territoire rural.

La Maison du Charolais
43 route de Mâcon (RCEA N79 sortie 12)
71120 Charolles
03 85 88 04 00
www.maison-charolais.com


75 - Paris

Les 21 & 28 décembre

"ATELIERS EN FAMILLE"
MUSÉE DES PLANS-RELIEFS

Le 21 décembre : "Les p’tites histoires du Mont Saint-Michel" (6-8 ans). Pour écouter les histoires et légendes du Mont Saint-Michel et réaliser en famille une petite carte pop-up du Mont.
Le 28 décembre : "Ma ville en plan-relief" (6-12 ans). Pour découvrir les techniques de fabrication des maquettes dans le musée et réaliser un plan-relief géant collectif en atelier. Peinture, feutres, cartons et imagination seront au rendez-vous !

Musée des Plans-Reliefs
129 rue de Grenelle 
Hôtel des Invalides    
75007 Paris    
01 45 51 92 45
www.museedesplansreliefs.culture.fr


Jusqu'au 22 février 2025

EXPOSITION
"CLEMENCEAU CROQUÉ PAR SEM"

Le parcours de l’exposition-focus présente les débuts artistiques de Sem, le chroniqueur de la Belle Époque. Le parcours aborde sa carrière dans la presse et sa brève collaboration avec Clemenceau en 1913. Au moment où la guerre éclate, Sem devient correspondant de guerre pour plusieurs journaux et profite de cette période pour peaufiner l’imagerie clemenciste.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
01 45 20 53 41
https://musee-clemenceau.fr


Jusqu'au 11 mai 2025

EMPREINTE CARBONE, L'EXPO !

Conçue pour un public familial et articulée en trois parties, Empreinte carbone, l’expo ! vise à déconstruire les présupposés et les idées reçues sur notre empreinte carbone, à en examiner les mécanismes et à proposer aux visiteurs un espace de réflexion sur les actions à mener face au défi du changement climatique. 

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


77 - Seine et Marne

Jusqu'au 5 janvier

"LE GRAND NOEL"
VAUX-LE-VICOMTE

Vaux-le-Vicomte vous invite à plonger dans l’univers des contes pour sa nouvelle édition du Grand Noël. Entre décors somptueux, feux de cheminée et projections monumentales, laissez-vous émerveiller. 
Une expérience magique pour toute la famille en compagnie de Casse-Noisette, Blanche Neige ou encore Alice au Pays des Merveilles. 

Château de Vaux-le-Vicomte
77950 Maincy
https://vaux-le-vicomte.com


84 - Vaucluse

Jusqu'au 31 décembre 

EXPOSITION 
"CIRCUIT COURT"

Une exposition sous le signe du "local", et du mouvement. Paysages, scènes de la vie quotidienne, portraits et natures mortes, peintres des 19e et 20e siècles liés à Avignon ou sa région, œuvres issues de collections particulières des environs d'Avignon et du musée Vouland. 

Musée Louis Vouland
17 rue Victor Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


Jusqu'au 30 avril 2025

EXPOSITION 
"LES LIEUX IMAGINAIRES" 

A travers le travail de quelques artistes et architectes, nous nous interrogerons sur les façons et les lieux où nous vivrons dans l’avenir. Entre vénération du présent, visions futuristes et perspectives révolutionnaires offertes par l’intelligence artificielle, il s'agira de scénarios pour les nouvelles générations, fondés sur une profonde compréhension du passé.  

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


88 - Vosges

Jusqu'au 31 décembre

"LA FORÊT ENCHANTÉE DES CRÉATEURS"
EPINAL

Pour Noël, la galerie du Bailli devient une forêt enchantée. Cette balade féérique vous invite à explorer un marché de Noël dans un décor naturel et poétique où vous retrouverez des créations uniques.

Office de Tourisme
6 place Saint-Goëry
88000 Epinal
03 29 82 53 32
www.tourisme-epinal.com

Lieux:

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