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Grenouilles conçues par ordinateur : des scientifiques créent les premiers robots vivants
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Grenouilles conçues par ordinateur : des scientifiques créent les premiers robots vivants

Mi-robots, mi-organismes vivants. Des scientifiques des universités du Vermont (UMV) et de Tufts, aux États-Unis, ont réussi à créer, en combinant un programme informatique et des cellules de grenouilles, des "xenobots". Mesurant quelques millimètres de large, ces organismes vivants et programmables sont, pour l'instant, capables d'effectuer uniquement des actions basiques comme se déplacer, pousser de petits objets et se régénérer après avoir été blessés. Mais ils pourraient, un jour, servir d'outils médicaux, détecter des contaminations radioactives ou même... Dépolluer les océans, annoncent les chercheurs dans leur étude publiée ce lundi 13 janvier dans la revue PNAS.

"Il s'agit de nouvelles machines vivantes, affirme Josh Bongard, informaticien expert en robotique à l'UVM et co-auteur de l'étude, dans un communiqué. Il ne s'agit ni de robots traditionnels ni d'une espèce animale connue, mais d'une nouvelle catégorie d'artefact : un organisme vivant et programmable". Ces créatures ont d'abord été conçues dans un supercalculateur de l'UVM puis ont été assemblées par des biologistes de Tufts qui ont utilisé des cellules souches de grenouilles. "Nous pouvons imaginer de nombreuses applications pour ces robots vivants : détecter des matériaux dangereux ou radioactifs, récupérer les microplastiques présents dans les océans ou encore voyager à l'intérieur du corps humain afin de nettoyer les artères", explique Michael Levin, directeur du Centre de biologie de Tufts et également co-auteur de l'étude.  

Un être vivant sur-mesure

La première partie de cette expérimentation - dont chaque étape est détaillée sur Youtube - a donc commencé dans le superordinateur Deep Greende l'UVM. Les informaticiens ont utilisé un algorithme évolutionniste - qui s'inspire de la théorie de l'évolution - permettant de simuler des milliers de modèles candidats à "une nouvelle forme de vie", avec pour contrainte de respecter les règles biophysiques d'une cellule de grenouille. Pendant des mois, ce programme a assemblé et réassemblé numériquement des centaines de cellules de grenouilles pour créer une multitude de corps formés différemment. Le but étant de concevoir l'organisme le plus efficace dans la réalisation de tâches précises, comme se mouvoir, encercler une cible et la déplacer, etc. À mesure que les tests s'enchaînaient, les organismes simulés les moins compétents étaient écartés et les autres améliorés. Après une centaine d'essais, les modèles les plus prometteurs ont été mis de côté.

Ces derniers ont été envoyés à Tufts où la deuxième équipe était chargée de donner vie aux modèles informatiques. Les chercheurs ont d'abord recueilli des cellules souches de peau et de muscle prélevées sur les embryons de grenouilles africaines de l'espèce Xenopus laevis, d'où le nom xenobots. Puis un microchirurgien les a "sculptées" à l'aide de minuscules pinces et électrodes, afin d'obtenir la forme que le superordinateur avait estimé être la meilleure. Très vite, les petites cellules ont commencé à se déplacer comme prévu.  

"Comme nous ne pouvions pas prédire comment les cellules musculaires se comporteraient lorsqu'elles seraient assemblées, nous les avons simulées pour qu'elles agissent de façon aléatoire, détaille Josh Bongard. En d'autres termes, nous avons demandé à l'algorithme d'assembler ces cellules de manière à leur donner une forme qui nous assure que les xenobots se déplacent toujours comme nous le souhaitions, et ce, quel que soit le comportement des cellules musculaires dans la réalité." "L'algorithme nous a permis de prédire les mouvements que les créatures allaient exécuter selon la forme qu'on leur donnerait", résume Michael Levin.

En observant les xenobots prendre vie, les chercheurs ont ensuite constaté que leurs organismes reconfigurables pouvaient se déplacer de façon cohérente afin d'explorer leur environnement aquatique pendant des jours, voire des semaines, grâce à leurs réserves d'énergie embryonnaires. Plus surprenant, des groupes de xenobots se sont mis à travailler collectivement en se déplaçant en cercle afin de pousser des boulettes dans une zone située au centre. "C'est l'une des découvertes les plus étonnantes que nous ayons faites : nous n'avons pas téléchargé notre algorithme dans les cellules ni transmis de quelconques informations, les cellules que nous avons sculptées possédaient déjà leur propre 'algorithme biologique', qui leur permet de coopérer", s'enthousiasme Michael Levin.

Et c'est bien là tout l'intérêt de leur étude. En combinant informatique et biologie, les chercheurs ont prouvé que la forme des xenobots, découverte par l'ordinateur et sculptée par le microchirurgien, a permis de supprimer tout comportement aléatoire des cellules et de les forcer à se comporter uniquement comme les scientifiques le désiraient. Bien sûr, les petites créatures ne sont pas encore capables d'accomplir des tâches complexes. Mais Josh Bongard estime qu'en fournissant plus d'options à l'algorithme, comme la capacité d'intégrer des organes sensoriels ou des tissus nerveux aux simulations numériques, il serait possible de fabriquer des xenobots "plus intéressants".

Dotés de capacité de régénération et biodégradables

En attendant, les scientifiques ont tout de même exploré quelques pistes prometteuses. Ils ont notamment simulé de nouvelles formes de cellules dotées de poches. Un attribut qui pourrait permettre aux "grenouilles bioniques" de transporter de minuscules objets. "C'est une étape vers l'utilisation d'organismes conçus par ordinateur pour l'administration intelligente de médicaments", estime Josh Bongard. Mieux encore, en testant leur résistance, les chercheurs ont compris que leurs xenobots sont capables de se régénérer : même après avoir été quasiment coupés en deux, ils "se ressoudent" et poursuivent leur travail. Une capacité dont la plupart des robots classiques sont dépourvus.

i des organismes artificiels ont déjà été créés par le passé, c'est la première fois que des scientifiques conçoivent de A à Z des machines entièrement biologiques. L'intérêt, outre les potentielles utilisations évoquées par les chercheurs ? Ces xenobots sont entièrement biodégradables, contrairement aux robots de métal ou de plastique. "Quand ils ont terminé de travailler, après sept jours, il ne reste plus que des cellules mortes", souligne ainsi Josh Bongard.  

Des inquiétudes légitimes

Plus qu'une démonstration technique, ces travaux devraient bouleverser notre compréhension à la fois de l'informatique et de la vie. Selon les auteurs, la fabrication de xenobots constitue une importante étape dans le déchiffrage de ce que les spécialistes appellent le "code morphogénétique", qui permet de mieux comprendre l'organisation générale des organismes et la façon dont ils calculent et stockent l'information en fonction de leur histoire et de leur environnement. Une avancée qui devrait stimuler de nombreuses recherches dans ce domaine. "Regardez les cellules avec lesquelles nous avons construit nos xenobots : leur ADN est à 100% celui de grenouille... Mais il ne s'agit pas de grenouilles. La question qui vient ensuite est : mais que peuvent-elles faire d'autre ?", s'interroge Michael Levin.

C'est probablement la question que se pose aussi la DARPA, une agence du département de la Défense des États-Unis chargée de la recherche et du développement des nouvelles technologies destinées à un usage militaire, qui a financé ces travaux. Conscients que les recherches sur les manipulations biologiques complexes peuvent effrayer le grand public - surtout quand elles sont financées par l'armée -, M. Levin se montre donc rassurant. "Ces craintes ne sont pas déraisonnables : quand on commence à s'amuser avec des systèmes complexes qu'on ne comprend pas, il est possible de subir des conséquences imprévues, souligne-t-il. Mais nos travaux permettent justement de lever une partie du mystère qui effraie tant". Malgré tout, l'une des questions qui saute à l'esprit à la lecture de leur étude est le contrôle des xenobots une fois créés. Peuvent-ils se faire pirater ou échapper au contrôle humain ?

Interrogé sur ce point, Michael Levin développe ses arguments. "La première étape était de comprendre leurs capacités innées (...), nous allons désormais travailler à un moyen de les contrôler", promet-il. L'objectif futur des deux équipes sera de comprendre le "langage" qui permet aux cellules de contrôler leur structure, et de l'apprendre. Le biologiste rappelle que les cellules communiquent grâce à des signaux électriques, chimiques et mécaniques. En cernant ce langage - cet algorithme biologique - les chercheurs pourraient alors imaginer des mécanismes de contrôle chimique, des signaux lumineux pour les guider, voire de reprogrammer les cellules pour qu'elles soient plus sensibles à certains stimuli.

Robotique biologique

"C'est exactement ce que nous faisons aujourd'hui en robotique : nous assemblons des pièces et faisons en sorte qu'elles s'envoient les bons signaux, poursuit-il. La différence ici est que nos pièces - les cellules - sont déjà extrêmement compétentes en elles-mêmes et une fois que nous aurons compris comment contrôler leur interaction, nous aurons aussi la réponse à beaucoup de problèmes biomédicaux".  

Josh Bongard, prudent, reconnaît qu'outre la prédiction de l'algorithme, il n'est pas totalement sûr de réussir à créer un mécanisme de contrôle après leur avoir donné vie. "Un humain pourrait avoir du mal à concevoir un xenobot à la fois sûr et utile, mais notre algorithme évolutionniste est bien plus "intelligent" que nous, et lui pourrait bien en être capable, assure-t-il néanmoins. Afin d'éviter toute 'conséquences imprévues', tout nouveau xenobot sera méticuleusement testé dans de nombreux environnements différents, comme pour toutes les nouvelles technologies". Rassurés ?  


Source : L'Express
Crédit : Flickr/Brian Gratwicke

Photo d'une Xenopus laevis (Xénope du Cap en français) dont les cellules souches ont permis de façonner des "machines vivantes" baptisées logiquement "Xenobot".

Grenouilles conçues par ordinateur : des scientifiques créent les premiers robots vivants Actualités

Grenouilles conçues par ordinateur : des scientifiques créent les premiers robots vivants

Mi-robots, mi-organismes vivants. Des scientifiques des universités du Vermont (UMV) et de Tufts, aux États-Unis, ont réussi à créer, en combinant un programme informatique et des cellules de grenouilles, des "xenobots". Mesurant quelques millimètres de large, ces organismes vivants et programmables sont, pour l'instant, capables d'effectuer uniquement des actions basiques comme se déplacer, pousser de petits objets et se régénérer après avoir été blessés. Mais ils pourraient, un jour, servir d'outils médicaux, détecter des contaminations radioactives ou même... Dépolluer les océans, annoncent les chercheurs dans leur étude publiée ce lundi 13 janvier dans la revue PNAS.

"Il s'agit de nouvelles machines vivantes, affirme Josh Bongard, informaticien expert en robotique à l'UVM et co-auteur de l'étude, dans un communiqué. Il ne s'agit ni de robots traditionnels ni d'une espèce animale connue, mais d'une nouvelle catégorie d'artefact : un organisme vivant et programmable". Ces créatures ont d'abord été conçues dans un supercalculateur de l'UVM puis ont été assemblées par des biologistes de Tufts qui ont utilisé des cellules souches de grenouilles. "Nous pouvons imaginer de nombreuses applications pour ces robots vivants : détecter des matériaux dangereux ou radioactifs, récupérer les microplastiques présents dans les océans ou encore voyager à l'intérieur du corps humain afin de nettoyer les artères", explique Michael Levin, directeur du Centre de biologie de Tufts et également co-auteur de l'étude.  

Un être vivant sur-mesure

La première partie de cette expérimentation - dont chaque étape est détaillée sur Youtube - a donc commencé dans le superordinateur Deep Greende l'UVM. Les informaticiens ont utilisé un algorithme évolutionniste - qui s'inspire de la théorie de l'évolution - permettant de simuler des milliers de modèles candidats à "une nouvelle forme de vie", avec pour contrainte de respecter les règles biophysiques d'une cellule de grenouille. Pendant des mois, ce programme a assemblé et réassemblé numériquement des centaines de cellules de grenouilles pour créer une multitude de corps formés différemment. Le but étant de concevoir l'organisme le plus efficace dans la réalisation de tâches précises, comme se mouvoir, encercler une cible et la déplacer, etc. À mesure que les tests s'enchaînaient, les organismes simulés les moins compétents étaient écartés et les autres améliorés. Après une centaine d'essais, les modèles les plus prometteurs ont été mis de côté.

Ces derniers ont été envoyés à Tufts où la deuxième équipe était chargée de donner vie aux modèles informatiques. Les chercheurs ont d'abord recueilli des cellules souches de peau et de muscle prélevées sur les embryons de grenouilles africaines de l'espèce Xenopus laevis, d'où le nom xenobots. Puis un microchirurgien les a "sculptées" à l'aide de minuscules pinces et électrodes, afin d'obtenir la forme que le superordinateur avait estimé être la meilleure. Très vite, les petites cellules ont commencé à se déplacer comme prévu.  

"Comme nous ne pouvions pas prédire comment les cellules musculaires se comporteraient lorsqu'elles seraient assemblées, nous les avons simulées pour qu'elles agissent de façon aléatoire, détaille Josh Bongard. En d'autres termes, nous avons demandé à l'algorithme d'assembler ces cellules de manière à leur donner une forme qui nous assure que les xenobots se déplacent toujours comme nous le souhaitions, et ce, quel que soit le comportement des cellules musculaires dans la réalité." "L'algorithme nous a permis de prédire les mouvements que les créatures allaient exécuter selon la forme qu'on leur donnerait", résume Michael Levin.

En observant les xenobots prendre vie, les chercheurs ont ensuite constaté que leurs organismes reconfigurables pouvaient se déplacer de façon cohérente afin d'explorer leur environnement aquatique pendant des jours, voire des semaines, grâce à leurs réserves d'énergie embryonnaires. Plus surprenant, des groupes de xenobots se sont mis à travailler collectivement en se déplaçant en cercle afin de pousser des boulettes dans une zone située au centre. "C'est l'une des découvertes les plus étonnantes que nous ayons faites : nous n'avons pas téléchargé notre algorithme dans les cellules ni transmis de quelconques informations, les cellules que nous avons sculptées possédaient déjà leur propre 'algorithme biologique', qui leur permet de coopérer", s'enthousiasme Michael Levin.

Et c'est bien là tout l'intérêt de leur étude. En combinant informatique et biologie, les chercheurs ont prouvé que la forme des xenobots, découverte par l'ordinateur et sculptée par le microchirurgien, a permis de supprimer tout comportement aléatoire des cellules et de les forcer à se comporter uniquement comme les scientifiques le désiraient. Bien sûr, les petites créatures ne sont pas encore capables d'accomplir des tâches complexes. Mais Josh Bongard estime qu'en fournissant plus d'options à l'algorithme, comme la capacité d'intégrer des organes sensoriels ou des tissus nerveux aux simulations numériques, il serait possible de fabriquer des xenobots "plus intéressants".

Dotés de capacité de régénération et biodégradables

En attendant, les scientifiques ont tout de même exploré quelques pistes prometteuses. Ils ont notamment simulé de nouvelles formes de cellules dotées de poches. Un attribut qui pourrait permettre aux "grenouilles bioniques" de transporter de minuscules objets. "C'est une étape vers l'utilisation d'organismes conçus par ordinateur pour l'administration intelligente de médicaments", estime Josh Bongard. Mieux encore, en testant leur résistance, les chercheurs ont compris que leurs xenobots sont capables de se régénérer : même après avoir été quasiment coupés en deux, ils "se ressoudent" et poursuivent leur travail. Une capacité dont la plupart des robots classiques sont dépourvus.

i des organismes artificiels ont déjà été créés par le passé, c'est la première fois que des scientifiques conçoivent de A à Z des machines entièrement biologiques. L'intérêt, outre les potentielles utilisations évoquées par les chercheurs ? Ces xenobots sont entièrement biodégradables, contrairement aux robots de métal ou de plastique. "Quand ils ont terminé de travailler, après sept jours, il ne reste plus que des cellules mortes", souligne ainsi Josh Bongard.  

Des inquiétudes légitimes

Plus qu'une démonstration technique, ces travaux devraient bouleverser notre compréhension à la fois de l'informatique et de la vie. Selon les auteurs, la fabrication de xenobots constitue une importante étape dans le déchiffrage de ce que les spécialistes appellent le "code morphogénétique", qui permet de mieux comprendre l'organisation générale des organismes et la façon dont ils calculent et stockent l'information en fonction de leur histoire et de leur environnement. Une avancée qui devrait stimuler de nombreuses recherches dans ce domaine. "Regardez les cellules avec lesquelles nous avons construit nos xenobots : leur ADN est à 100% celui de grenouille... Mais il ne s'agit pas de grenouilles. La question qui vient ensuite est : mais que peuvent-elles faire d'autre ?", s'interroge Michael Levin.

C'est probablement la question que se pose aussi la DARPA, une agence du département de la Défense des États-Unis chargée de la recherche et du développement des nouvelles technologies destinées à un usage militaire, qui a financé ces travaux. Conscients que les recherches sur les manipulations biologiques complexes peuvent effrayer le grand public - surtout quand elles sont financées par l'armée -, M. Levin se montre donc rassurant. "Ces craintes ne sont pas déraisonnables : quand on commence à s'amuser avec des systèmes complexes qu'on ne comprend pas, il est possible de subir des conséquences imprévues, souligne-t-il. Mais nos travaux permettent justement de lever une partie du mystère qui effraie tant". Malgré tout, l'une des questions qui saute à l'esprit à la lecture de leur étude est le contrôle des xenobots une fois créés. Peuvent-ils se faire pirater ou échapper au contrôle humain ?

Interrogé sur ce point, Michael Levin développe ses arguments. "La première étape était de comprendre leurs capacités innées (...), nous allons désormais travailler à un moyen de les contrôler", promet-il. L'objectif futur des deux équipes sera de comprendre le "langage" qui permet aux cellules de contrôler leur structure, et de l'apprendre. Le biologiste rappelle que les cellules communiquent grâce à des signaux électriques, chimiques et mécaniques. En cernant ce langage - cet algorithme biologique - les chercheurs pourraient alors imaginer des mécanismes de contrôle chimique, des signaux lumineux pour les guider, voire de reprogrammer les cellules pour qu'elles soient plus sensibles à certains stimuli.

Robotique biologique

"C'est exactement ce que nous faisons aujourd'hui en robotique : nous assemblons des pièces et faisons en sorte qu'elles s'envoient les bons signaux, poursuit-il. La différence ici est que nos pièces - les cellules - sont déjà extrêmement compétentes en elles-mêmes et une fois que nous aurons compris comment contrôler leur interaction, nous aurons aussi la réponse à beaucoup de problèmes biomédicaux".  

Josh Bongard, prudent, reconnaît qu'outre la prédiction de l'algorithme, il n'est pas totalement sûr de réussir à créer un mécanisme de contrôle après leur avoir donné vie. "Un humain pourrait avoir du mal à concevoir un xenobot à la fois sûr et utile, mais notre algorithme évolutionniste est bien plus "intelligent" que nous, et lui pourrait bien en être capable, assure-t-il néanmoins. Afin d'éviter toute 'conséquences imprévues', tout nouveau xenobot sera méticuleusement testé dans de nombreux environnements différents, comme pour toutes les nouvelles technologies". Rassurés ?  


Source : L'Express
Crédit : Flickr/Brian Gratwicke

Photo d'une Xenopus laevis (Xénope du Cap en français) dont les cellules souches ont permis de façonner des "machines vivantes" baptisées logiquement "Xenobot".

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

11 - Aude

Le 27 décembre 

ATELIER 
"FABRIQUE TA CITÉ !"

Les vendredis après-midi pendant les vacances scolaires, petits et grands bâtisseurs pourront s’essayer à la construction d’une ville romaine avec différents jeux d’architecture : des LEGO®, des KAPLA® et d’autres merveilles encore. Notre équipe vous accompagnera dans cette aventure à partager en famille. Venez redonner vie à notre cité disparue !

EPCC Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


Jusqu'au 5 janvier 2025

EXPOSITION
"ESCALE EN MÉDITERRANÉE ROMAINE – LES PORTS ANTIQUES DE NARBONNE"

À travers plus de 150 objets, cette exposition met en valeur les principaux sites du système portuaire narbonnais, inscrit le port de Narbo Martius dans le réseau des ports de commerce romains de Méditerranée occidentale, et détaille ses activités et métiers. Cette exposition place le public dans un rôle d'archéologue et lui fait vivre une expérience sensorielle unique.

EPCC Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


2B - Haute-Corse

Jusqu’au 21 décembre 

EXPOSITION
"CORSICA RUMANA, UNE ÎLE MÉDITERRANÉENNE À L’ÉPOQUE ROMAINE"

La problématique de cette grande exposition est de démontrer comment l’espace insulaire et sa population ont été intégrés dans la sphère d’influence romaine entre le IIe siècle avant J.-C. et le IIIe siècle après J.-C. A travers près de 600 objets et documents – pour la plupart inédits – c’est à un véritable voyage sur les traces de la romanité de l’île que les visiteurs sont conviés.

Musée de Bastia
Place du donjon
La Citadelle
20200 Bastia
04 95 31 09 12
https://musee.bastia.corsica


21 - Côte d'Or

Jusqu'au 5 janvier 2025

EXPOSITION 
"OCÉAN, ICI COMMENCE LA VIE"

Une exposition fascinante, captivante pour explorer, observer, découvrir, admirer, comprendre, agir… et prendre conscience de l'importance cruciale de l'océan dans l'équilibre de notre planète.

Le Jardin de l'Arquebuse
1 avenue Albert 1er & 14 rue Jehan de Marville 
21000 Dijon
03 80 48 82 00
www.ma-nature.dijon.fr


25 - Doubs

Jusqu'au 9 mars 2025

EXPOSITION 
"À L'AFFÛT"

À travers son art, le photographe animalier et grand voyageur, exprime ses rêves, ses émotions et ses rencontres en captant l'instant, celui de l’animal au cœur de son environnement. 

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


26 - Drôme

Jusqu'au 31 janvier 2025

ACTIVITE 3-11 ANS
LA FERME AUX CROCODILES

Le Père Noël est passé chez les crocos… et il est joueur ! Le Père Noël a caché 6 paquets cadeaux dans notre Réserve Tropicale. Les enfants doivent les retrouver et deviner à quel animal appartient chaque cadeau. Des indices et un plan les aideront à mener à bien cette mission !

La Ferme aux Crocodiles
395 allée de Beauplan
26700 Pierrelatte
04 75 04 47 42
www.lafermeauxcrocodiles.com


Du 21 décembre au 5 janvier

ANIMATIONS GRATUITES
LA FERME AUX CROCODILES

10h30 : RDV animalier avec les oiseaux - 11h30 : RDV animalier avec les tortues géantes - 12h00 : Documentaires à l'amphithéatre - 14h00 : RDV animalier avec les iguanes - 15h00 : tout sur le crocodile - 16h00 RDV animalier avec les oiseaux. Contes du Baobab du 21 au 23 décembre. Rencontre avec la mascotte le 24 décembre.

La Ferme aux Crocodiles
395 allée de Beauplan
26700 Pierrelatte
04 75 04 47 42
www.lafermeauxcrocodiles.com


34 - Hérault

Jusqu'au 9 mars 2025

EXPOSITION
"TISSER L'IMAGINAIRE"

Construite en partenariat avec le Mobilier national, l’exposition explore la notion d’Imaginaires dans l’art de la tapisserie. Récit d’aventures imaginaires transposées, illustration de contes et de fables, exploration de sentiments, de visions de l’esprit, représentations d’ailleurs imaginés ou rêvés, l’exposition montre les différentes formes que peut prendre l’imaginaire selon les artistes, les époques.

Musée de Lodève
Square George Auric
34700 Lodève
04 67 88 86 10
www.museedelodeve.fr


37 - Indre et Loire

Jusqu'au 5 janvier

"NOEL AU PAYS DES CHÂTEAUX, CHENONCEAU, UN NOËL DE PORCELAINE"

En partenariat avec la maison Bernadaud, le Château de Chenonceau propose une visite autour de la spécialité de cette famille depuis 5 générations : la porcelaine de Limoges. Découvrez l'association de deux savoirs-faire : la porcelaine et l’art de la table d’un côté et les compositions florales de l’Atelier floral du Château de Chenonceau de l’autre.

Château de Chenonceau
37150 Chenonceaux
02 47 23 44 06
www.chenonceau.com


38 - Isère

Jusqu'au 30 mars 2025

EXPOSITION
"ARCABAS, L’ÉTOFFE HAUTE EN COULEUR"

Outre les toiles de jute et l’impression sur soie que l’on retrouve dans l’église de Saint-Hugues, l’exposition présente des objets textiles conçus par Arcabas. Dans son œuvre picturale dont certains tableaux sont également présentés, les motifs des costumes, les drapés témoignent d’une recherche plastique constante.

Musée arcabas en Chartreuse
Eglise de Saint-Hugues
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
04 76 88 65 01
https://musees.isere.fr


42 - Loire

Jusqu'au 5 janvier 2025

EXPOSITION 
"POUPÉE N’EST PAS JOUER" 

L’exposition est consacrée aux différentes fonctions que peut prendre la poupée dans notre société quand elle n’est plus un simple jouet destiné aux enfants. Elle devient alors support de réflexion et d’analyse sur des phénomènes d’ordre historique, anthropologique, médical, social ou artistique...

Musée d’Allard
13 boulevard de la Préfecture
42600 Montbrison
04 77 96 39 15
www.facebook.com/museeallard


63 - Puy de Dôme

Les 21 & 28 décembre 

STAGE
"CABINET DE CURIOSITÉ"

Participe à un atelier créatif pour réaliser des miniatures inspirées des richesses de notre territoire. Les miniatures réalisées seront intégrées à une exposition collective qui prendra la forme d’un cabinet de curiosités sous cloche. Ce cabinet sera par la suite exposé temporairement au musée Mandet. De 7 à 11 ans le 21 décembre, en famille le 28 décembre.

Musée Mandet 
14 rue de l’hôtel de Ville 
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/musees


Jusqu'au 23 février 2025

EXPOSITIONS
"DOUBLE PARADISO"

L'exposition Double Paradiso a ouvert ses portes. Du jardin des délices à la forêt du Petit chaperon rouge, embarquez pour un voyage imaginaire qui vous mènera dans l'univers captivant de Matteo CIbic, talentueux designer italien. Ses créations hybrides et humoristiques viendront ponctuer votre découverte de l'exposition présentée simultanément au musée Mandet et au Musée régional d'Auvergne.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville - 63200 Riom
Musée régional d’Auvergne
10 bis rue Delille - 63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/musees


67 - Bas-Rhin

Jusqu'au 5 janvier 2025

EXPOSITION MUSÉE LALIQUE
"HAPPY CRISTAL"

Happy Cristal revient chaque mois de décembre pour célébrer les fêtes de fin d’année au musée Lalique. C’est l’occasion, au travers de cette exposition-évènement, de mettre en avant les créations récentes de la cristallerie et de les faire vivre dans des mises en scène qui invitent au rêve, à l’évasion.

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


68 - Haut-Rhin

Jusqu'au 30 décembre

MINI-EXPOSITION
“MARTINE, UNE PETITE AMIE DE 70 ANS”

Martine en a bercé des générations de petites lectrices depuis sa premièreaventure en 1954 ! Plus de 120 millions de livres vendus en langue française, 50millions en langues étrangères ! Les textes de Gilbert Delahaye, superbementillustrés par Marcel Marlier, ont rendu Martine la plus populaire des héroïnes denotre enfance. 

La Nef des Jouets
12 rue Jean Jaurès
68360 Soultz
03 89 74 30 92
www.ville-soultz.fr


Jusqu'au 30 décembre

EXPOSITION
"IL Y A 50 ANS : LES PREMIERS PLAYMOBIL®"

Les collectionneurs Frédéric Roy et Eddy Barrois présentent plusieurs dioramas sur des thèmes divers : l’espace, le Moyen-Age, les travaux publics, le Far-West, le cirque, les pompiers. Exposition de plus de 800 références et d’une trentaine de prototypes de 1974  à la fin des années 1980. Ouvert tous les jours sauf les mardis, de 14 h à 18 h.

La Nef des Jouets
12 rue Jean Jaurès
68360 Soultz
03 89 74 30 92
www.ville-soultz.fr


71 - Saône et Loire

Jusqu'au 24 décembre

EXPOSITION
"LE CHAROLAIS, UN PAYSAGE DE BOCAGE"

Installée au dernier étage de la Maison du Charolais, cette exposition retrace l'histoire du bocage charolais, sa composition, son rôle et les enjeux de sa préservation pour la faune et la flore, ainsi que pour les habitants de ce beau territoire rural.

La Maison du Charolais
43 route de Mâcon (RCEA N79 sortie 12)
71120 Charolles
03 85 88 04 00
www.maison-charolais.com


75 - Paris

Les 21 & 28 décembre

"ATELIERS EN FAMILLE"
MUSÉE DES PLANS-RELIEFS

Le 21 décembre : "Les p’tites histoires du Mont Saint-Michel" (6-8 ans). Pour écouter les histoires et légendes du Mont Saint-Michel et réaliser en famille une petite carte pop-up du Mont.
Le 28 décembre : "Ma ville en plan-relief" (6-12 ans). Pour découvrir les techniques de fabrication des maquettes dans le musée et réaliser un plan-relief géant collectif en atelier. Peinture, feutres, cartons et imagination seront au rendez-vous !

Musée des Plans-Reliefs
129 rue de Grenelle 
Hôtel des Invalides    
75007 Paris    
01 45 51 92 45
www.museedesplansreliefs.culture.fr


Jusqu'au 22 février 2025

EXPOSITION
"CLEMENCEAU CROQUÉ PAR SEM"

Le parcours de l’exposition-focus présente les débuts artistiques de Sem, le chroniqueur de la Belle Époque. Le parcours aborde sa carrière dans la presse et sa brève collaboration avec Clemenceau en 1913. Au moment où la guerre éclate, Sem devient correspondant de guerre pour plusieurs journaux et profite de cette période pour peaufiner l’imagerie clemenciste.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
01 45 20 53 41
https://musee-clemenceau.fr


Jusqu'au 11 mai 2025

EMPREINTE CARBONE, L'EXPO !

Conçue pour un public familial et articulée en trois parties, Empreinte carbone, l’expo ! vise à déconstruire les présupposés et les idées reçues sur notre empreinte carbone, à en examiner les mécanismes et à proposer aux visiteurs un espace de réflexion sur les actions à mener face au défi du changement climatique. 

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


77 - Seine et Marne

Jusqu'au 5 janvier

"LE GRAND NOEL"
VAUX-LE-VICOMTE

Vaux-le-Vicomte vous invite à plonger dans l’univers des contes pour sa nouvelle édition du Grand Noël. Entre décors somptueux, feux de cheminée et projections monumentales, laissez-vous émerveiller. 
Une expérience magique pour toute la famille en compagnie de Casse-Noisette, Blanche Neige ou encore Alice au Pays des Merveilles. 

Château de Vaux-le-Vicomte
77950 Maincy
https://vaux-le-vicomte.com


84 - Vaucluse

Jusqu'au 31 décembre 

EXPOSITION 
"CIRCUIT COURT"

Une exposition sous le signe du "local", et du mouvement. Paysages, scènes de la vie quotidienne, portraits et natures mortes, peintres des 19e et 20e siècles liés à Avignon ou sa région, œuvres issues de collections particulières des environs d'Avignon et du musée Vouland. 

Musée Louis Vouland
17 rue Victor Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


Jusqu'au 30 avril 2025

EXPOSITION 
"LES LIEUX IMAGINAIRES" 

A travers le travail de quelques artistes et architectes, nous nous interrogerons sur les façons et les lieux où nous vivrons dans l’avenir. Entre vénération du présent, visions futuristes et perspectives révolutionnaires offertes par l’intelligence artificielle, il s'agira de scénarios pour les nouvelles générations, fondés sur une profonde compréhension du passé.  

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


88 - Vosges

Jusqu'au 31 décembre

"LA FORÊT ENCHANTÉE DES CRÉATEURS"
EPINAL

Pour Noël, la galerie du Bailli devient une forêt enchantée. Cette balade féérique vous invite à explorer un marché de Noël dans un décor naturel et poétique où vous retrouverez des créations uniques.

Office de Tourisme
6 place Saint-Goëry
88000 Epinal
03 29 82 53 32
www.tourisme-epinal.com

Lieux:

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